Quand l'univers que l'on a créé nous surprend...
- Aleenea Moonriver
- 17 août 2020
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 19 août 2020

Avec mon goût prononcé pour la nature, j’aurais dû le voir venir, je suis une autrice jardinière…
J’ai donc commencé l’écriture de mon roman avec quelques points clés en tête, des lieux particuliers, des liens entre personnages, certains plus flous que d’autres d’ailleurs, des ambiances que je tenais à retranscrire, et une idée assez précise de la fin. L’aventure de Natyrë pouvait débuter.
Elle s’est parfois interrompue pour faire des recherches, étayer l’univers d’éléments notés dans mon super classeur, dessiner des frises chronologiques pour m’assurer de la cohérence temporelle, et même tracer quelques « cartes » maladroites (je mets cartes entre guillemets, car mes capacités en dessin sont très limitées, et que le résultat est pratique, mais pas beaucoup plus). Le voyage se déroulait, c’était là l’essentiel pour moi.
Et lors de cette longue randonnée, des moments m’ont particulièrement enthousiasmée. Ceux où l’histoire prend, alors que mes doigts pianotent sur le clavier, un tournant que je n’avais pas anticipé. Des liens se créent, des événements surgissent, des émotions naissent, sans que j’aie la sensation de les avoir contrôlés. Et je me plais à les observer, contempler, puis améliorer plus tard. Ce sont, je crois, mes instants préférés; presque mystiques, un brin magiques.
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