Les balbutiements du pitch

Épreuve, étape, palier, on appelle ça comme on veut. En tout cas, pour moi qui suis extrêmement réservée (c’est un euphémisme, il fut un temps où même acheter du pain était compliqué…), ce premier salon et les rencontres avec toutes les personnes qui y ont contribué (que ce soit les autrices/auteurs, organisatrices, ou bien sûr les visiteuses/visiteurs) étaient un passage obligatoire très appréhendé.

Et finalement, tout s’est bien déroulé. J’ai rencontré des autrices et auteurs amusants, passionnés, certains débutant comme moi, d’autres très pros qui connaissaient tout ça par cœur. Toutes et tous se sont montrés encourageants et agréables, et j’ai passé une bonne journée dans l’ensemble.

Je ne vous cache pas que les moments « présentation du contenu du roman » étaient difficiles. Malgré un pitch travaillé avec une amie (merci Anne d’ailleurs), j’ai eu quelques instants de flous parfois, et des petits passages à vide, où j’écoutais mes balbutiements, et me demandais comment j’allais terminer ma phrase.

Mais le bilan reste positif, je suis très heureuse d’avoir osé sortir de chez moi pour exposer mon livre, et je le referai, c’est certain. Maintenant, je vais me remettre tranquillement de mes émotions, la semaine de stress présalon m’a vampirisé toute mon énergie…

Et vous, comment passez-vous au-delà de vos appréhensions pour soutenir vos projets ?