Comment ne pas se consacrer à son manuscrit

Je ne suis pas pour la productivité à tout prix, j'en suis même très loin, pour être tout à fait honnête. Cela dit, la semaine dernière j'ai atteint le niveau 0, et lorsque c'est le cas (vacances scolaires obligent), je ne peux m'empêcher de ressentir une vague frustration.

Mon manuscrit est tout près, à portée de double-clic, il m'attend, et je ne lui accorde pas un regard. Ce n'est pas l'envie qui manque, pourtant. Non, c'est le calme et l'assurance de ne pas être interrompue qui sont désespérément absents...

Et c'est bien là mon problème. Je pourrais grappiller quelques minutes par-ci par-là, mais je le sais pour l'avoir déjà tenté, ce n'est pas ainsi que je fonctionne. Si je ne peux pas me concentrer réellement quelques heures de suite, de préférence le matin, rien de bon ne se passe.

Alors, je puise dans ma patience en attendant une journée complète, ou quelques heures matinales pour enfin avancer correctement...C'est compliqué d'avoir autant de temps et en réalité aussi peu; et le justifier, même à moi-même, c'est encore un défi différent.

Mais ainsi va la vie, et, les joies, rires et bons moments que j'accumule durant ces périodes rejailliront probablement sous une forme ou une autre dans mes romans...